Voici une vidéo signalée par François-Xavier - que Astrid avait déjà mis sur le Blog mais qui avait disparue?
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Voici une vidéo signalée par François-Xavier - que Astrid avait déjà mis sur le Blog mais qui avait disparue?
Petit rappel pour la réunion à partir de 14h chez Jean-Michel et Marie-France à Plaudren 56.
L'alimentation selon le cycle de l'élevage sera le thème principal - mais venez avec vos interrogations du quotidien aussi.
Les nouveaux installés ou futurs candidats sont les bienvenus.
Prévenez Astrid si vous ne pouvez pas être présents ou pour plus d'information
02 97 51 53 82.
astrid.vanderhecht@morbihan.chambagri.fr
Nous avons déjà été chez Jean-Michel au moment ou il s'interrogeait sur l'aménagement de sa bergerie principale de l'époque.
Sa bergerie en 2013, parc de tri et brebis Vendéens.
Comment juger l'état corporel d'un mouton ?
A quoi cela sert ?
La NEC (Notation d’État Corporel) est une grille de notation utilisée à travers le monde pour les ovins. Les notes vont de 1 (très maigre) à 5 (obèse)
C'est un outil simple et fiable qui aide à la décision
par exemple :
tri des lots, réformes
alimentation ( rations , pâture, avec échographie conduite des simples/doubles etc)
- sanitaire (vermifuges etc)
choix des animaux à l'achat
La NEC permet d’estimer les réserves de gras. On estime qu'une brebis en bon état varie entre 2,5 (au sevrage de ses agneaux) à 3,5 (à la lutte).- voir graphique ci-dessus.
Comment faire ?
Il s'agit de tâter le dos du mouton au niveau des lombaires (entre la cage thoracique et l'arrière-train) Les mots techniques à retenir sont : apophyses épineuses (épines dorsales) et apophyses transverses (côtes)
Quelle note donner ?
Sans entrer dans les détails (voir liens ci-dessous), plus on sent les apophyses épineuses et plus on peut glisser les doigts sous les apophyses transverses plus la note est basse. Si on ne sent plus du tout ces os la note est 5 (rare).
Avec une note 2 (normalement la plus basse sur un troupeau en bon état) on sent les apophyses épineuses comme une ondulation sur le dos. On sent les apophyses transverses et on peut engager les doigts entre ces os avec une légère pression.
Avec une note 3 on sent une ondulation très légère sur le dos(du mouton!) et il faut appuyer fort pour sentir les apophyses épineuses individuellement. C'est aussi seulement avec une forte pression qu'on sent l’extrémité des apophyses transverses.
Au-dessus on a essayé d'expliquer le plus utile et simple .
Voici quelques vidéos en français et anglais (mais les gestes sont les mêmes et un mouton reste un mouton...)
Pour les demi-notes (2,5 etc) voir la documentation (liens)
Cliquer sur les bandes blanches pour avoir le lien! ou parfois le lien dans le texte...
Note d'état corporel des brebis : grille de notation et recommandations
L'évaluation de l'état corporel est un outil simple de gestion de l'alimentation. Il permet d'ajuster la ration aux périodes clés. A partir de photos, cette fiche explique la grille de notation...
*Inn'Ovin* : La note d'état corporel
La productivité du troupeau est fortement dépendante de lʼadéquation entre les besoins des animaux et les disponibilités fourragères. Lʼappréciation du niveau des réserves corporelles des ...
fait par le GDS en septembre 2015
Dans la vidéo en anglais ci-dessous il s'agit de trier un lot de 49 brebis pour marquer les réformes. Visuellement quand elles passent dans le couloir on n'arrive pas à voir leur état. Leur poids vif non plus ne donne pas leur état .
Le berger tâte seulement au niveau des apophyses traverses pour aller vite et marque toutes celles avec une note en-dessous de 3. Les notes varient de 1,5 à 4 . Le poids moyen est 62,7kg et les extremes : 45kg et 89,6kg.
estimation état de lot de 49 brebis . En tâtant seulement les apophyses transverses pour aller vite.
Dans la dernière vidéo la notation est expliquée par geste et dessin.
les notes par geste et dessin
Tout ceci est valable pour toutes les races de mouton et tous les stades de croissance. Si vous avez des infos à ajouter envoyer nous vos commentaires.
Visite chez Philippe , décembre 2015
La dernière fois que nous sommes allés chez Philippe (avril 2013) il commençait à aménager sa nouvelle bergerie. On était une quinzaine du Groupe Mouton et nous avons pu constater les progrès.
Petit rappel sur son exploitation : 53ha , 200 brebis (100 Romanes dont 28 agnelles et 100 croisées Vendéen/ Rouge de l'Ouest) plus des porcs charcutiers.
La visite a commencé par la bergerie.
D'un côté du couloir central, la travée qui faisait la longueur de la bergerie sur 9m de large a été divisée par un deuxième couloir, à passage d'homme . Ceci permet l'accès aux cases pour petits lots (béliers, brebis de réforme , agneaux traînards etc.) et au parc à brebis.(ceci est divisible par clôtures mobiles). Le couloir peut aussi servir pour le tri et passage au pédiluve. Des cornadis bloquants ont été posés le long des deux côtés du couloir central qui fait auge trottoir. Ci-dessus photos de 2013 et 2015.
Quelques vues des aménagements de cette travée : couloir/auge trottoir , case agneaux, cornadis, pédiluve etc.
En ce qui concerne le piétin, Philippe fait partie d'une expérimentation pilotée par le GDS afin de réduire l'impact du piétin dans un troupeau. Le pédiluve (voir photo) est rempli d'un mélange chaux/ huiles essentielles.Un protocole a été mis en place avec deux lots de 25 brebis. On observe l'état de leurs pieds. Un des lots passe dans le mélange 5 fois ( un passage 3 jours de suite puis encore 2 passages à 15 jours d'intervalle). L'autre lot fait témoin non traité. Philippe constate qu'il y a une amélioration dans le lot traité. En plus il est très facile de passer un grand nombre de moutons rapidement. Le GDS cherche plus d'éleveurs pour cet essai.
La fermeture de la bergerie par bardage est finie de l'autre côté du couloir central. Le mur qui séparait l’espace en deux a été enlevé ce qui rend de la lumière au fond . Les brebis croisées y sont en attente d'agnelage. Elles sont nourries par le couloir central. Les clôtures mobiles peuvent diviser le parc – en ce moment avec stockage de foin sur un côté.
les brebis croisées , stockage de foin , deux des chiens de service ..et des bergers bergères
Sur ce côté le prochain aménagement concerne des cases d'agnelage que Philippe comptait faire en dur (parpaings). L'avis générale des moutonniers a été de lui déconseiller ce système et de préferer des cases mobiles faciles à démonter.
Aujourd'hui le curage de la totalité de la bergerie peut se faire au tracteur. Toutes les clôtures transversales actuelles peuvent être enlevées.
Voici une photo d'une case de réchauffement d'un agneau nouveau-né. La lampe est utilisée avec précaution.
Presque tous les lots sont alimentés avec foin et betteraves. Les betteraves ont une valeur alimentaire équivalente à l'orge et une digestibilité élevée. Elles sont distribuées entières dans les parcs (voir photos). Philippe cultive 3ha et a tout le matériel nécessaire pour la récolte.
Nous avons aussi vu les agnelles de renouvellement de race Romane, achetées chez Vincent. Elles ont foin et granulés. La mangeoire est fabriquée maison avec des embouts récupérés sur
des portillons de cases porcs et des tubes d'assainissement (aquatub) coupés en deux (voir photo)
Après ce tour du troupeau et des aménagements bergerie d'autres questions ont été abordées – des problèmes de prolapsus chez Jean-Michel en particulier. En résumé : la distribution le matin de betteraves prédécoupées en quantité dans les auges semblait pouvoir être à l'origine des prolapsus. Un prochain article sera consacré à ce problème. Ces visites ont l’intérêt de pouvoir apporter des idées fraîches sur les problèmes rencontrés.
La programmation de la Saison 10 (!) du Groupe Mouton a été aussi mise au point :
- Le 19 janvier – gestion du parasitisme
( à Questembert ; inscriptions avant le 4 janvier )
Une suite sera donnée pour comparer les pratiques des uns et des autres selon les conclusions de cette formation initiale.
- Deux visites chez des éleveurs début mai (selon foins) et en fin d'année
Une journée au mois de septembre dans la région du Mont St Michel : visites chez deux éleveurs et au Mont ! Certains ont bien regretté que cette visite avait été abandonnée en 2015.
Alors noter sur vos calendriers !
Bonne Année 2016 à tous !
Journée OVINS LAIT BIO - le 1.10.15
Organisée par le réseau Initiative Bio Bretagne (IBB), cette journée s'est tenue chez Yann et Pauline Jouillat éleveurs à Melrand (56). .
Les interventions de la journée - la situation en France puis Bretagne
- Témoignage de Ludovic Josse , éleveur à Josselin
- Témoignage de Yann Jouillat et visite des
bâtiments de leur ferme
- visite de la laiterie de Kerguillet à Plouay où Yann livre une partie de leur lait.
Situation en Bretagne .
Les achats de produits Bio en général sont en augmentation y compris les fromages au lait de brebis bio . La production de lait de brebis est relativement récente en Bretagne , avec environ 3000 brebis lait ( 1 157 000 en France) dont 2267 en Ile et Vilaine. La société Triballat à Noyal sur Vilaine (35) transforme le lait de vache, chèvre, brebis ...et soja. Ils ont installé 8 éleveurs il y a une dizaine d'années en brebis lait Bio et ne travaillent que le lait bio (marque Vrai) . Julien Brothier est le premier producteur transformateur à s'installer .
La moitié des 22 élevages (chiffres 2013) en brebis lait bio en Bretagne se trouve donc en Ile et Vilaine ( 3 – Morbihan, 6 - Côtes d'Armor, 2 – Finistère) Les producteurs transformateurs ont 50 brebis en moyenne.
Deux laiteries collectent le lait de brebis bio .Triballat - qui ne cherche pas d'éleveurs supplémentaires en ce moment et Kerguillet- qui en cherche. Il y a 4 fromagers dont 3 autour de Rennes qui achètent du lait. Le prix du litre de lait acheté est environ 1.20€ et la valorisation par les producteurs transformateurs 3,50€ à 4€ . La production d'une brebis est de 210l/an en monotraite et 15% de plus en deux traites par jour.
Ludovic Josse à La Croix Helléan (56)
Ludovic et Marie-Eve élèvent 110 brebis Lacaune depuis 2012 .La ferme familiale de 25 ha a été reprise en 2010 par Marie-Eve avec conversion en brebis lait bio et construction d'une fromagerie en 2011 -un très gros investissement (65000€ au départ et 19000€ ensuite) - un choix afin de travailler dans les meilleurs conditions dès le départ avec leur projet bien mûri depuis plusieurs années. Ludovic insiste sur ce temps utilisé dans les formations et les stages en fromagerie / élevage, car ensuite les premieres années d'installation sont très dures car on a tout à mettre en place : travaux des champs, alimentation, pâturage, clôtures, agnelages, traite, fromagerie /transformation, circuits de vente -marchés, livraisons, préparation de paniers etc.
Leur production de 22000l/an est entièrement transformée – 80l /semaine en yaourts plus 110 à140l en fromage lactique et pâte molle et le reste en pâte pressée (tommes) - environ 60% de la production, avec un affinage de 4 à 8 mois. La vente de ces tommes permet d'être présent sur les marchés (Josselin et Ploermel) toute l'année. La vente se fait aussi sur internet avec www.Clic ta Brouette.
Un salarié a été embauché, ce qui soulage la pression . Le gros du travail est de février (agnelages) à la mi-août.
Les plus gros problèmes rencontrés sont la gestion du parasitisme – au tarissement un vermifuge classique est autorisé sur brebis maigres et après coprologie. Des blocs à lêcher bio anti-parasites sont mis à disposition. En Bio la prévention est la règle prioritaire et le cahier des charges encadre strictement les traitements. Ludovic utilise aussi le chlorure de magnésium en cures.
Une autre grande préoccupation est l'autonomie en alimentation. L'année est calée sur la pousse de l'herbe/lactation. Pour maintenir le niveau de lait il faut de l'herbe de qualité avec des légumineuses (trèfle etc.)
Une journée de formation sur ce sujet aura lieu justement chez Ludovic et Marie-Eve : GERER L'HERBE AVEC DES BREBIS LAITIERES . Le jeudi 22 Octobre 2015 de 10h30 à 17h .
Inscriptions au CEDEPA (02 96 74 75 50) ou par mail aurelie.cedepa@orange.fr
Le FRAB GAB a édité une fiche technique (N°17) sur l'élevage de Ludovic et Marie-Eve. Si vous voulez des informations très détaillées sur leur parcours, installation, financement etc. , cette fiche est à lire absolument .
ci-dessus lien directement vers cette fiche. IL FAUT CLIQUER SUR L'ESPACE AU DESSUS.
Yann et Pauline Jaillat à Melrand
2005 – Yann s'installe sur 74ha avec 450 brebis Romanes avec vente d'agneaux à la coopérative. La charge de travail et les problèmes récurrents (piétin) le font réfléchir à un changement de direction.
2010 – vaches allaitantes et 200 brebis viande
2013 – Pauline se forme en fromagerie , démarrage brebis lait .
2014 - Première lactation et transformation. Passage en bio.Investissements d'occasion: 20 000€
2015 - 130 brebis lacaunes et 50 agnelles . 26500L lait produit . Vendu à la laiterie de Kerguillet – 1.20€ le litre (9 traites/semaine) et transformés (5 traites). 36 vaches allaitantes.
75ha plus 10ha de mise à disposition – 70 ha de prairies et 14ha de céréales (avoine, orge, féverole, triticale/pois)
La bergerie est une ancien étable transformée. Les agnelles de renouvellement sont dans un lot. La partie centrale est utilisé pour les brebis en lactation – avec cornadis bloquants et accès à une aire d'attente pour monter sur le quai de traite par un couloir plein avec chicane au bout.
Quelques vues de la bergerie
. Le quai de traite de 12 places a été acheté d'occasion pour 1000€ ( un 2 X 18 places neuf peut coûter 60 000€). Il comporte un tapis roulant permettant de mettre automatiquement du concentré à chaque place. La traite dure 1h30 matin et soir. Le lait est stocké en tank pour la laiterie ou transformé dans la fromagerie (accès derrière le quai de traite) en yaourts, fromages lactiques et tommes. Le circuit de vente se met en place avec en particulier le marché de Lorient.
Quelques vues du quai de traite
Les brebis taries sont en attente avec foin dans la troisième travée. Les béliers sont groupés en lot. Les prochains agnelages sont prévus pour janvier 2016.
Laiterie de Kerguillet
L'après-midi nous avons visité la laiterie de Kerguillet à Plouay. La laiterie existe depuis 1920 et la fabrication bio depuis 2000 – en vache et chèvre, puis en 2015 le lait de brebis bio. Ils sont à la recherche de producteurs de lait de brebis bio. Bientôt 100% de la production de la laiterie sera en bio. Leurs produits sont vendus dans les magasins bio et leur deux magasins propres (Lorient et Hennebont) et aussi sous des marques de distributeur (MDD). En 2016-2017 ils font de gros investissements dans la modernisation et aménagement de leur outil de travail.
EN-DESSOUS des liens vers divers sources d'informationet contacts pour éleveurs , futurs éleveurs et ceux qui reflechissent à une conversion vers le bio
Animation, promotion et recherche sur la Bio en Bretagne - Initiative Bio Bretagne
Journées Filières, Rencontres d'affaires, Colloques, Présence collective sur les salons régionaux, nationaux et internationaux, Valorisation de vos activités, Projets collectifs, autant ...
Informations pour éleveurs, futur éleveurs , conversions bio. Formations.
Retrouvez ici toutes les informations sur les agriculteurs biologiques en Bretagne
Informations pour éleveurs, futur éleveurs, conversions bio . Formations .
Le cahier de charges national de l'élevage bio ovin
Un association formé dans les années 90. Des éleveurs chevronnés, source de conseils, infos.
Témoignages d'éleveurs et des ateliers techniques : Valoriser l'herbe avec le pâturage cellulaire : des éleveurs témoignent Découper et aménager le parcellaire : les clôtures et le réseau ...
bientôt connu sous le titre Inn'Ovin ? Une mine d'infos pour éleveurs et futurs éleveurs.
CEDAPA, ASSOCIATION DE PAYSANS EN AGRICULTURE DURABLE
Bienvenue chez les paysans eleveurs des cotes d'armor en agriculture durable. Leur principale culture, la prairie est à la base d'un cahier des charges
Voici un résumé des conseils de Laurence SAGOT de l'Institut de l'élevage pour assurer le renouvellement de son cheptel:
Les agnelles sont le capital à venir de l’exploitation d’où l’importance d’en prendre soin pour pérenniser l’élevage. A noter que le taux minimum de renouvellement d’un troupeau doit être de 20 % pour conserver une bonne pyramide des âges et reformer les improductives, les anciennes, les brebis à problème.
L’objectif pour l’éleveur est donc :
Il est essentiel que le poids des agnelles à la première mise à la reproduction ait atteint les deux tiers du poids adultes soit 47 kg environ.
Il a été étudié que des agnelles pesant moins de 47 kg avaient un taux de fertilité de 51 % contre 84 % pour les agnelles de plus de 47 kg.
Autre constat : les agnelles de faible poids au sevrage ne rattrapent jamais leur retard d’où l’importance de les peser et trier dès le sevrage.
Les poids planchers au sevrage sont les suivants :
Pesée de contrôle avant la mise en lutte
Des agnelles trop faibles ne prendront pas bien d’où l’importance de les peser avant la lutte :
Pour cela il faut que la croissance de l’agnelle (de deux mois à la puberté (6 mois environ)) ne soit pas trop élevée. Un gain de 170 g par jour va augmenter le tissu adipeux de la mamelle et une agnelle grasse avant la puberté ne fera pas une bonne productrice de lait.
Donc à retenir : une croissance inférieure à 170 g par jour avant la puberté !
Rationnement des concentrés
La mise à disposition de concentré à volonté entraine des niveaux de consommation excessifs sans régulation par les agnelles et donc un surcout pendant la période de pâturage inutile. Il est donc important de rationner l’apport de concentré pour les agnelles nées au printemps.
Si la mise en lutte est précoce (8 ; 9 mois) prévoir un apport de 120 g/j.
Si la mise en lutte est plus tardive (12 mois), 50 g / j suffiront pour atteindre l’objectif de 47 kg.
Pour les agnelles nées en automne et qui passent un certain temps en bergerie, l’apport de concentré est important pour permettre une croissance de 100 à 150 g par jour. Dans ce cas, le concentré est mis à disposition des agnelles à volonté les 15 jours qui suivent le sevrage. Ensuite il est rationné selon la qualité du fourrage distribué :
Il faut permettre le développement de la panse dès le sevrage pour préparer les agnelles à devenir des bons ruminants et consommer suffisamment de fourrage.
Si ce n’est pas fait la première année cela ne se rattrape pas !
Pour cela, après avoir mis à disposition du concentré pendant les 15 jours après le sevrage, il est ensuite rationné en limitant les quantités suivant la qualité du fourrage (voir ci dessus).
Pour favoriser l’ingestion et développer la panse, il faut que le fourrage ne soit pas trop grossier et qu’il soit distribué et aéré à l’auge tous les jours.
Autres éléments importants à prendre en compte:
Passer de la bergerie à la pâture est un moment de transition dans le régime alimentaire qu’il faut bien suivre pour ne pas subir des pertes de poids importantes.
Pour cela, ajouter au lot quelques brebis de réforme qui guideront les agnelles dans leur apprentissage.
Autres solutions : soit vous apportez du concentré à l’herbe pendant deux semaines ou bien vous supprimez l’apport de concentré deux semaines avant la mise à l’herbe si le foin est de bonne qualité.
Quel que soit l’âge de la mise à l’herbe, les agnelles ne disposent pas d’immunité face aux parasites. Il faut donc trouver par le traitement (5 à 6 semaines après la mise à l’herbe) un équilibre entre le maintien des performances de l’agnelle et l’acquisition de son immunité. Le traitement doit alterner les matières actives en raison des phénomènes de résistance existants.
recré hall'la ferme : édition 2015
D'abord un grand merci à tous ceux qui ont participé depuis la première édition en 2002. C'est un moment de bonheur pour les enfants des écoles , le grand public et les agriculteurs. Une parenthèse dans les soucis quotidiens de la ferme. En bref … la recré! Ceux qui n'avait pas encore participé (Victor, Philippe, ) ont été agréablement surpris par l'ambiance , le décor et l'organisation. Voici quelques photos d'abord du stand ovins – il manque Marie-France et Victor sur les photos - puis des autres stands. Le tout se passe sous les Halles de Questembert, organisé en labyrinthe de découverte de l'agriculture locale.
Merci aussi à Jean-Claude et Denise pour le prêt des brebis avec leurs agneaux.
-et Jeanette était fidèle au poste de distribution de laine!
quelques vues - parfois un peu flou - dans le vif de la recré
et quelques vues des autres stands et participants !
VISITE CHEZ MICKAËL , mars 2015
Le Groupe Mouton s'est retrouvé chez Mickaël à Remungol où , depuis 2 ans, il a repris 25ha de terres et une ancienne porcherie pour monter un élevage ovin. Il en est à son deuxième agnelage avec le troupeau de 255 brebis (Suffolk et Romanes avec béliers Suffolk).
Pour démarrer il a fallu trouver les brebis . Les agnelles Romanes viennent de chez Vincent . Les lots de brebis Suffolk ont été achetés dans plusieurs élevages ...et pendant un certain temps Mickaël ne s'est pas rendu compte qu'il avait acheté la gale avec un de ces lots. Aujourd'hui il recommande à tout éleveur de bien faire attention en achetant des moutons à ne pas introduire la gale dans son élevage .(nous allons faire un article sur ce sujet, qui malheureusement devient d'actualité)
Le protocole pour l'éliminer est long et coûteux et nécessite deux passages en baignoire ( animaux lainés , une minute de submersion complète dans la solution insecticide avec la tête plongée deux fois....) On imagine la problèmatique de déjà mettre une baignoire en place etc. Dominique a suggeré l'utilisation de bâches et big balles rectangulaires. La dernière baignade a eu lieu 2 mois avant les mises bas.
La transformation de la porcherie en bergerie fût le grand chantier dans les amènagements . La disposition avec couloir central, cornadis individuels et barrières démontables entre lots rend le bâtiment pratique malgré l'impossibilité d'utiliser un tracteur à l'intérieur (sauf pour déposer une balle ronde en bout de couloir). Mickaël utilise un bobcat pour curer et cela lui prend une journée.
Côté matériel, il souligne l'importance d'être bien équipé pour faire circuler les animaux et les trier, peser, soigner etc. Il lui manque un couloir avec balance pédiluve etc. Toutes ces manipulations sont tellement moins stressantes pour tous dans les bonnes conditions.
Pour surveiller les agnelages - assez groupés – un lit est amenagé en hauteur.
Les agneaux dans les photos sont nés en janvier /février et seront finis en bergerie avec granulés et paille à volonté . Les brebis sont nourries avec foin (environ 1 balle de diamètre160 par jour) et 400 à 500g de céréales et tourteaux de soja deux fois par jour. Le sevrage a lieu à 2 mois. Les 125 brebis de ce lot seront mises à l'herbe. Il y a 1,7 agneaux par mère dans ce lot . Mickaël a choisi les Romanes pour leur prolificité mais préfère les Suffolk. On voit la différence de corpulence dans les photos. Il est plus facile et rapide aussi à amener un agneau Suffolk au poids de vente.
agneau et brebis Suffolk et (en dessous) agneaux et brebis Romanes (quelques brebis Suffolk au fond)
Un deuxième lot de 130 brebis et agnelles mettront bas au mois de mai.
La totalité des 25ha est en pâture avec les bordures de routes grillagées et le reste divisé par des clôtures éléctriques à 2 fils. Uniquement les brebis sortent. La paille et concentrés sont achetés à l'exterieur.Toute la production est vendue à la coopérative Ovi Ouest et cela convient au sytème de Mickaël car il a un élevage de 2300 pigeons à gérer aussi.
Merci de l'acceuil, et les éleveurs ont bien apprécié aussi le far ….!
Encore quelques photos de détails dans la bergerie des clôtures mobiles, tablette rabatable dans le couloir, abreuvoirs etc
Quelques vues des aménagements chez Mickaêl
La Nouvelle Bergerie de François-Guy . Janvier 2015
La situation de François-Guy s'est bien améliorée depuis notre dernière visite (voir article Janvier 2013 -Visite chez François-Guy...) Son troupeau de 220 brebis est divisé en deux lots . Sa nouvelle bergerie construite en 2013/2014 est en service et héberge un lot de 120 brebis en cours d'agnelage . Les races sont un mélange de Roussin, Rouge de l'Ouest, et quelques Romanes. Sa préférence va aux Roussins pour la facilité de finir les agneaux.
La bergerie est aménagée avec un plan simple qui a fait ses preuves. Deux aires paillées, séparées par un couloir central et un local qui servira de bureau et stockage. Très lumineuse le jour grâce à des plaques transparentes, la bergerie est un endroit agréable pour ovins et humains.
Pour le couloir, François-Guy a choisi 3m de largeur car cela lui convient avec le matériel roulant qu'il utilise et les aliments qu'il veut distribuer. Pour les cornadis qui donnent sur le couloir, il a choisi le modèle vu chez Vincent – simple économique et efficace.
Le foin, à volonté, est distribué en round dans des râteliers (voir photos). Une fenêtre est aménagée dans une des grandes portes afin de mettre une balle de foin sans ouvrir la porte. Les brebis ont aussi de la luzerne en bouchons et tourteaux distribués dans le couloir. François-Guy a fait 4ha de mélange moitié fèveroles moitié triticale avec une récolte de 12T en 2014. Un problème de chauffage au stockage l'a obligé a utiliser ce concentré dès le mois de septembre. Autant dire que les brebis sont en très bon état!
Les agnelages ont commencé début janvier. 63 brebis ont mis bas avec 110 agneaux debout . Au fur et à mesure des naissances les brebis et agneaux ont étés transférés d'un côté de la bergerie à l'autre , ce qui a évité l'utilisation de cases d'agnelage systématique. Les 57 brebis qui vont agneler resteront maintenant de leur côté. Les agneaux ont accès à une case et les quelques agneaux ne pouvant pas être sous leur mère sont au multi biberon 3 fois par jour. (photos)
François-Guy regrette un peu le choix des abreuvoirs automatiques à niveau constant – à refaire il aurait payé un peu plus cher pour des abreuvoirs à soupape.
Son couloir de contention est sommaire – avec pédiluve et une cage de retournement (merci pour le prêt FX!). Il l'utilise en ce moment pour parer et soigner ses brebis agnelées car le piétin est un problème récurrent. Il y a aussi quelques problèmes de mammite.
Après les derniers agnelages ce lot de 120 brebis et leurs agneaux va partir au pâturage tournant sur 15 ha. Ensuite c'est l'agnelage du deuxième lot de 100 brebis dans l'ancienne bergerie.
Les conditions de travail se sont bien améliorées depuis notre dernière visite – bergerie, clôtures, parcelles. Le troupeau s'adapte à son environnement et le berger va pouvoir progresser plus sereinement – aidé en ce moment par une stagiaire, Cécile, qui fait un stage découverte. La vente des agneaux est toujours en partie en direct et aussi via Bretagne Viande Bio.
et voici quelques photos de plus ! et les liens vers les sites de François-Guy.
Ferme du Lestin, Camoël, France. 21 likes · 1 was here. Production et vente directe de colis de viande d'agneau certifié AGRICULTURE BIOLOGIQUE élevé en...
https://www.facebook.com/pages/Ferme-du-Lestin/589191254439188